Sa jeunesse
Bertrand Hercule Blevec est né le 6 oût 1793 à Port Louis en Ile de France (L'île Maurice de nos jours). Son père, qui est né en France à Charleville, est âgé puisqu'il a 56 ans. En 1810, Blevec est reçu à l'école Impériale Polytechnique. Il en sort deux ans plus tard avec le grade de capitaine de génie.
Arrivée à Madagascar
En 1821, Blevec est nommé chef du génie à l'île Sainte Marie à Madagascar. Il embarque de France le 8 juin sur la Normande avec Sylvain Roux, et accoste le 19 octobre à Toamasina. Mais en raison de sa santé chancelante, il obtient un congé pour l'Ile Maurice, son pays natal, afin de se reposer.
Il fait finalement son entrée sur le Syphe dans le port de Sainte Marie le 21 mai 1822. Il porte alors le titre de Commandant en second de l'île, Sylvain Roux ayant la direction effective. A ce titre, il est responsable des problèmes de la mise en état de défense. mais son séjour sur l'île sera bref. En effet, en raison de la mauvaise saison qui approche empêchant la poursuite des travaux, il obtient un congé pour Bourbon et part le 31 décembre 1822 sur le Lybio.
Mort de Roux et commandement de Sainte Marie
Blevec n'est de retour sur l'île que le 8 avril 1823, ce n'est que là qu'il apprend la mort du Commandant particulier Sylvain Roux lequel l'avait par ailleurs institué comme son exécuteur testamentaire. Le 29 avril, il est officiellement nommé Commandant particulier provisoire. Il en profite pour refuser d'être l'exécuteur testamentaire de Roux en raison d'une succession qui apparaît compliquée. Il faudra attendre l'année 1825, le 19 mai plus précisément, pour voir sa nomination de Commandant particulier titulaire.
Les débuts de Blevec à ce poste sont difficiles, dûs notamment à une trésorerie quasiment vide. Au final, sa gouvernance est surtout marquée par des relations tumultueuses avec les Hova qui menacent de s'emparer de l'île.
Fin de sa mission à Sainte Marie
La mission coloniale de Blevec prend fin en 1830. Après quelque temps passé à Maurice, il rentre en France où il poursuit une carrière militaire comme directeur des fortifications à Bayonne et Toulon notamment. Il décède en 1866, il a alors le grade de colonel et est commandeur de la Légion d'honneur.