Une belle héritière
Elle est la petite-fille du pirate anglais, Thomas Tew et de Rahena, une fille de chef local et la fille de Ratsimilaho, un souverain qui a régné pendant 30 ans sur le pays Betsimisaraka. De nombreux témoignages rapportent qu'elle était une femme de très grande beauté avec un cœur excellent ».

La Cession de Sainte Marie à la France
A la mort de son père en 1750, Betty hérite de l'île de Sainte-Marie. Sous l'influence de celui qui deviendra son mari, le caporal La Bigorne, elle décide de poursuivre les négociations entamées par son père pour céder Sainte Marie à la France.
Le 30 juillet 1750, en présence de chefs de tribus à bord du navire Mars, La reine signe un traité rattachant l'île de Sainte Marie à la France.
Sa fuite à l'île Maurice
Les années qui suivent la signature du traité sont marquées par un épisode violent. A cause de ses agissements, l'administrateur Gosse, nommé par la France, suscite la colère du peuple à tel point que Rahena, veuve du défunt roi Ratsimilaho, et mère de Betty, provoque en 1753 un soulèvement qui se finit par l'assassinat de l'administrateur et le massacre des Français. A la suite de ces évènements, la reine Betty, qui n'avait pourtant pas participé à la révolte, et sa mère sont exilées à l'île Maurice où elles possèdent des terres (à Plaines Wilhems, à Saint-Pierre et Corps-de-Garde, à la Fenêtre, à la Ferme et aux abords de la ville de Curepipe).
La fin de sa vie à Maurice
De 1763 à 1792, Betty vit entre Port-Louis dans sa maison du quartier du Rempart au faubourg de l’Ouest, et sa résidence à Vacoas.
En 1775, elle reçoit le baptême du père Delfolie en la cathédrale Saint-Louis à Saint-Louis. Et en 1780, elle obtient ses lettres de naturalité.
Elle décède à Holyrood, Vacoas le 14 Octobre 1805.