Musée faniahy (Le)

Le bâtiment de l'actuel Musée Faniahy était une crèche française à l'époque de la colonisation. Après l'indépendance, la croix rouge malgache a ensuite occupé le lieu. Pendant un certain temps, le bâtiment est devenu un centre musical destiné aux jeunes fianarois. Depuis, l'endroit s'est transformé petit à petit en conservatoire et en 1990, l'arrivée d'un certain Olivier Ratsimbazafy à la direction de l'établissement a permis d'en faire un véritable lieu de mémoire et de culture pour la ville de Fianarantsoa. Le 13 février 1993, le centre est devenu un musée, à l'initiative de l'actuel chef du Département Histoire et Anthropologie de l'Université de Fianarantsoa, du nom de Clarisse Rasoamampionona, qui a constaté l'absurdité de l'absence d'un musée dans une telle ville de tradition intellectuelle. Depuis, des objets typiques de la vie quotidienne du Betsileo, ainsi que des éléments d'enseignement et de culture, ont été collectés et exposés dans ce musée. On lui a donné le nom d'un ancien pasteur de la région "Faniahy".

Une exposition sur les droits de l'Homme

Du 14 avril 2014 au 23 juin 2014 , le musée Faniahy de Fianarantsoa a proposé "Avec les Victimes de guerre", une exposition tirée du Fonds Jean Mohr, un photographe humaniste suisse, très engagé pour la défense des droits de l’homme. Ses images sont connues pour leur qualité graphique mais aussi pour leur grande sensibilité, respectant la dignité des victimes.

Une exposition sur les maisons anciennes

Lors d’une exposition organisée pour le 160ème anniversaire de la ville de Fianarantsoa en 1997, l’inventaire des maisons anciennes de la Haute-Ville de Fianarantsoa a été montré au public. Les propriétaires de ces maisons à architectures particulières ont été vraiment surpris quand ils se sont rendus compte de l’importance des richesses architecturales de leur logement habituel. Jusque-là, ils n'avaient pas réalisé à quel point leur lieu d'habitation était rempli d'histoire.

Le musée est divisé en trois salles. La première salle est consacrée à la maison traditionnelle, la deuxième aux coiffures des hautes terres et la troisième à la maquette d’un village traditionnel et à l’histoire de Fianarantsoa.

Les Betsileo.

Bien que simple, ce musée permet d'en savoir un peu plus sur l'ethnie Betsilao.

Nanta Péguy, une ancienne journaliste malgache qui réside en France actuellement a fait l'actualité ces derniers mois car elle a annoncé son intention de créer un deuxième musée à Fianarantsoa : « Ce musée sera un lieu qui gardera vivants la mémoire et le patrimoine matériel et immatériel de cette région», a-t-elle expliqué dans un communiqué.
Dans ce musée, cette native de Fianarantsoa veut exposer des éléments du patrimoine local, représentant des scènes de vie à travers des objets du quotidien et des photos ainsi que des textes d’explication bilingue, en français et en malgache.
Son ambition est aussi de créer des emplois dans la région et attirer plus de touristes.
Pour créer le « Musée du Betsileo », Nanta Péguy mise sur le financement participatif. Elle invite ainsi le public à contribuer à partir de 5 euros à travers le portail ulule, à l’adresse https:// fr.ulule.com/musee-du-betsileo/.

On projette en permanence dans le musée des expositions sur les Betsileo, sur ses traditions, ses us et coutumes, ses objet domestiques. C'est très joli à voir.

Le Musée Faniahy organise des partenariats avec des écoles et des universités où ils proposent des visites guidées des ateliers d’artisanat et des séances de lecture périodiques.

C'est l'unique musée de la ville de Fianarantsoa.

La visite du musée Faniahy permet la découverte d'objets usuels en vannerie, en argile et en bois, dont quelques vases, paniers, marmites, chaises, cuves …  l'endroit recèle une grande partie de la culture Betsileo, on y expose entre autres les différentes coiffures Betsileo, accompagnées d'un petit texte explicatif sur le style de tresse et l'événement qu'il reflète : naissance, deuil, circoncision ou autre. Le musée devient aussi un lieu permanent d'exposition de photos à différents thèmes, des séances d'exposition temporaires, organisées par des associations, des établissements scolaires ou d'autres musées s'y tiennent aussi parfois.